Destruction chenilles processionnaires Villeneuve-sur-Auvers 91580

Le milieu de vie de l’être humain contient aussi des animaux et des organismes de diverses tailles et formes qui peuvent nuire au bien-être de ce dernier. La chenille processionnaire fait partie des indésirables qui constituent un véritable problème. Elle est responsable d’allergies chez les êtres humains et également chez certains animaux comme le chien. En effet, elle possède des poils très fins en grande quantité qui se détachent de son corps quand elle se sent en danger. Ces poils sont destinés à la défense de la chenille, mais les effets sur l’être humain ne sont pas à prendre à la légère et nécessitent un traitement immédiat. Au vu des désagréments causés par le contact avec cette chenille, il est préférable de les éradiquer en utilisant certaines solutions et en traitant directement sur les arbres infestés. Découvrons toutes les informations nécessaires sur les chenilles processionnaires et les solutions d’éradication.

À l’instar des nuisibles, la chenille processionnaire est un insecte dangereux pour les êtres humains et les animaux de compagnie. La chenille processionnaire du pin et la chenille processionnaire du chêne sont les deux types de chenilles que l’on rencontre habituellement. Elles sont de la famille des lépidoptères. Le sol européen et plus précisément le sol français a été récemment infesté par ces chenilles processionnaires.
La chenille processionnaire n’est qu’un stade de développement du papillon de nuit. En effet, le cycle de vie d’un papillon commence par l’œuf qui évolue vers le stade de la chenille, ensuite vers le stade de la chrysalide ou de la nymphe. Le papillon de nuit ne vit pas très longtemps, généralement une seule nuit.
Les chenilles processionnaires sont généralement de couleur brune tachetée d’orange sur la face supérieure et sur les côtés. Elles possèdent un très grand nombre de poils urticants qui représentent leurs barrières défensives. En cas de danger, les poils se détachent et peuvent être respirés. Ces poils constituent un danger permanent pour les humains et les animaux de compagnie, qu’ils soient dans l’air ou à terre.

Tout commence avec une femelle papillon qui pond des œufs dans les pins et quelques fois dans les chênes. Ces laves évoluent pour donner des chenilles en subissant quatre mues durant l’hiver. À ce moment, les branches les plus exposées au soleil du côté sud sont utilisées comme support pour la construction des nids de chenilles. Les processions commencent en février. Ainsi, les chenilles sortent de leurs nids la nuit pour se nourrir. De cette même manière, au printemps, elles quittent leurs nids pour se rendre au sol. En descendant de l’arbre, les chenilles sont plus dangereuses pour l’homme et les animaux, car elles sont très velues. Elles vont s’enfouir dans le sol et tisser chacune leur cocon. C’est dans ce dernier qu’auront lieu les autres transformations : chenille en chrysalide, puis en papillon. L’éclosion du paillon s’effectue entre juin et septembre, et ce en fonction du climat. Ce papillon de nuit est aisément reconnaissable aux dessins sombres et aux taches blanches qu’il porte.

Lorsqu’elle est en danger, la chenille processionnaire du pin provoque de très fortes démangeaisons quand elle entre en contact avec un humain ou un animal. En effet, elle dispose de nombreux (de l’ordre du million) poils très fins (inférieure à 2 mm) qui contiennent de la thaumétopoéïne. Cette substance présente dans ses poils est responsable des réactions allergiques autant chez l’homme que chez les animaux.
Ces poils représentent un mécanisme de défense de la chenille et leurs effets sont à craindre chez l’homme, chez les animaux et tout particulièrement chez les enfants. Durant la procession printanière des nids dans le sol, la chenille laisse les poils susceptibles d’entrer en contact avec l’homme qui retire les nids ou l’animal (chien, cheval, herbivore) trop curieux.
Si vous vous demandez quelles sont les solutions sont efficaces pour traiter ou soigner une réaction allergique provoquée par le contact d’une chenille processionnaire, sachez qu’il est plus prudent de traiter le problème dès que les chenilles sont encore dans l’arbre.
Aujourd’hui, bon nombre de solutions existent pour lutter contre les chenilles processionnaires. Leur efficacité varie en fonction de la méthode utilisée et de la densité de chenilles dans l’environnement visé. Les traitements peuvent donc être combinés pour être plus efficaces. Par ailleurs, le traitement des chenilles processionnaires est bien plus facile et simple dans un jardin que dans une forêt.
Les différentes solutions pour traiter les chenilles processionnaires sont :
– La pulvérisation des bacilles de Thuringe
Si vous recherchez des solutions bios, la seule solution bio connue jusqu’ici bien que n’étant pas spécifique à la chenille processionnaire du pin est celle des bacilles de Thuringe. Cette solution naturelle doit en effet constituer le dernier recours.

– L’échenillage :

C’est une solution qui consiste à se débarrasser des œufs, des pré-nids, des nids et des cocons en coupant et en brûlant les bouts de branches qui les portent. Généralement, l’échenillage est effectué avec une perche télescopique en carbone. Cependant, pour minimiser tout risque de contact avec les poils durant l’opération, il est recommandé de faire appel à un professionnel. Avec notre expertise, nous pouvons répondre à vos attentes.
Étant donné la hauteur du pin, certains cocons situés au-delà de 20 mètres seront inaccessibles. Il faudra alors installer un collier écopiège pour collecter les chenilles lors de leur procession.
Pendant que l’écopiège permet de collecter les chenilles ayant échappées à l’échenillage, ce dernier permet d’éviter l’engorgement du collier. Ces deux méthodes sont complémentaires.

– Le collier Écopiège :

Le principe de ce piège est simple. Il consiste à recueillir les chenilles durant leur procession avant qu’ils ne descendent de l’arbre. Pour cela, une collerette est posée autour de l’arbre. Un matériel de professionnel est indispensable pour réduire la population des chenilles processionnaires.
L’étanchéité du collier est assurée en réglant la mesure de l’anneau par rapport au périmètre de la tige et en appliquant du mastic pour que le dispositif adhère à l’arbre. Le collier est muni d’un sac amovible dans lequel sont collectées les chenilles. Après chaque procession, le sac est remplacé et le contenu est éliminé.
Après le ramassage des sacs plein de chenilles, nous poserons simultanément le piège à phéromones et l’écopiège.
Pour les arbres de très grande taille, il sera quasi impossible de réduire la population de chenille par l’échenillage. Dans ce cas, il faudra augmenter le nombre de sacs au niveau du dispositif pour s’assurer que toutes les chenilles sont piégées.
Il faut noter que la pose de l’écopiège est totalement inutile face à une chenille processionnaire du chêne dont tout le cycle se réalise dans l’arbre. Autrement dit, cette chenille qui ne descend pas de l’arbre pour s’enterrer.

– Les pièges à phéromones :

L’échenillage et le collier écopiège servent à éliminer la population de chenilles sur le pin durant une saison, mais rien n’empêche d’autres femelles papillons de poser à nouveau leurs œufs sur votre arbre et ainsi rendre inutile les efforts d’éradication.
Il faut donc poser des pièges à phéromones pour prévenir cette situation. Le rôle des phéromones est d’attirer et de capturer les papillons mâles censés s’accoupler avec les femelles. La phéromone utilisée est celle de la femelle et donc facilement reconnaissable par les mâles qui accourent et se font piéger.
Cette technique permet de réduire drastiquement le nombre de femelles fécondées et par la même occasion limite la population de chenilles à émerger prochainement.
Le piège peut être posé aisément sur les arbres faisant moins de 20 mètres, mais au-delà, il faudra recourir à une méthode visant à créer la confusion chez les mâles.
Cette technique consiste à bombarder l’arbre de billes contenant la phéromone et donc à saturer les récepteurs des mâles qui seront inaptes à reconnaître les femelles et donc à les féconder.
L’utilisation d’un paintball dans le traitement insecticide rend cette technique efficace sur les arbres allant jusqu’à 35 mètres de haut. Il faut noter que la phéromone utilisée est naturelle et son action est étendue sur environ quatre mois.

– Les prédateurs naturels :

Un moyen efficace de lutter contre la chenille processionnaire est d’inviter dans le même environnement son ennemi naturel. La mésange est un oiseau insensible aux poils urticants. Elle est donc une redoutable ennemie pour la chenille processionnaire. Les informations sur l’espèce rapportent qu’un couple de mésanges consomme jusqu’à 600 insectes chaque jour durant la nidification. Radical, n’est-ce pas ? Toutefois, cette solution ne pourra pas résoudre le problème et il faut donc y recourir en complément de ce qui a déjà été cité plus haut. Nous vous installerons donc un nichoir dans des conditions favorables pour qu’un couple de mésanges vienne s’y loger.